jeudi 3 juillet 2014

Brasil (suite)

Voici les réponses aux questions publiées le 6 juin dernier.

1. En 1934, comme en 1938, il n'y avait pas de phase de poule au 1er tour. La compétition débutait par des matches à élimination directe, en 8e de finale. En 1950, c'est en quelque sorte le contraire: aucun match n'est à élimination directe: après les phases de poules, les quatre premiers de chaque poule disputent un tour final sous la forme d'un championnat. Il n'y a donc pas à proprement parler de “finale” (même si l'Uruguay s'impose face au Brésil dans le dernier match).

2. Le tenant du titre n'est plus qualifié d'office depuis l'édition 2006. Le Brésil, vainqueur en 2002, a donc du passer par la phase éliminatoire dans la zone Amsud (qu'il termine 2e derrière l'Argentine). L'Uruguay, quant à lui, vainqueur en 1930, avait tout simplement décidé de ne pas faire le voyage pour participer à l'édition 1934 en Italie.

3. Les meilleurs buteurs (sur une édition) de la Coupe du Monde sont:
1. Just Fontaine, pour la France, avec 13 buts en 1958;
2. Sandor Kocsis, pour la Hongrie, avec 11 buts en 1954;
3. Gerd Müller, pour la RFA, avec 10 buts en 1970.

4. Le match Autriche-Suisse de 1954 est resté dans les annales pour avoir été le plus prolifique de l'histoire avec 12 buts (7-5 pour l'Autriche, avec un triplé de part et d'autre), tous marqués entre la 16e et la 76e minute, soit un but toutes les 5 minutes !

5. La victoire de la RFA sur la Hongrie en 1954 ne doit rien à une intervention divine, mais est redevable à la chimie: on saura (bien plus tard) que toute l'équipe allemande avait absorbé de la pervitine, substance dopante qui serait bien évidemment interdite aujourd'hui, mais, à l'époque, le contrôle anti-dopage n'existait pas.  

6. La particularité du but de Johann Neeskens en finale de la Coupe du Monde face à la RFA tient au fait que, lorsque le pénalty est sifflé, aucun Allemand n'a encore touché le ballon, le premier à le faire étant le gardien Sepp Maier, en allant le rechercher au fond des filets.

7. En 1982, l'Italie, futur vainqueur, réussit l'exploit de se qualifier pour le 2e tour sans avoir gagné un match (3 nuls). En ayant marqué 2 buts, elle devance le Cameroun (3 nuls également), qui n'en a marqué qu'un. A l'inverse, lors de 2e tour (4 poules de 3), l'Angleterre est éliminée sans encaisser de but (2 nuls 0-0). C'est en partie à cause de cela que la formule des poules au 2e tour sera abandonnée.

8. En 1990, Maradona joue à Naples. Il est donc conspué lorsque l'Argentine joue à Milan ou à Rome (comme en finale), mais acclamé si le match a lieu à Naples, ce qui est le cas en demi-finale où l'Argentine élimine pourtant… l'Italie !

9. L'édition de 1994 aux Etats-Unis est le seul tournoi dont ont été absents, simultanément: la France, l'Angleterre et l'Uruguay; trois pays ayant remporté le titre, même si, pour la France, ce n'était pas encore fait.

10. Bora Milutinovic a entraîné, en phase finale de Coupe du Monde, cinq sélections différentes dans cinq éditions consécutives: le Mexique en 1986, le Costa Rica en 1990, les États-Unis en 1994, le Nigeria en 1998 et la Chine en 2002 (un quart de finale, 3 huitièmes, une élimination au premier tour).